Le reflexe : Réflexo !
La réflexologie plantaire est très efficace. Mais pour savoir « pourquoi quelque chose fonctionne », le mieux est de se demander « comment cela fonctionne ». Zoom sur une discipline maintenant reconnue par l’OMS comme « pratique complémentaire des soins de santé ».
La réflexologie plantaire est basée sur le principe qu’il existe dans les pieds des zones réflexes qui correspondent à toutes les parties du corps. La stimulation d’une zone du pied induit un signal nerveux qui est transmis au cerveau puis à l’organe, glande ou région du corps correspondante. La réciproque est également vraie et c’est ce qui est le plus intéressant pour le réflexologue. C’est-à-dire que lorsqu’un organe se trouve en « dysfonctionnement » dans le corps on trouve une zone réflexe modifiée correspondante sur le pied. Il est ainsi possible de repérer les zones réflexes à travailler en priorité, de les stimuler et d’agir ainsi en priorité sur les parties de l’organisme qui en ont le plus besoin.
Grâce à des stimulations efficaces, on peut « normaliser » la zone réflexe, ce qui provoque le plus souvent à une diminution des symptômes liés au dysfonctionnement de la partie du corps concernée.
De la théorie à la pratique en séance de réflexologie plantaire
Il est vrai qu’un entretien préalable sur le motif qui a amené la consultation est indispensable, et bien que cela donne des indications, le plus important lors d’une première séance reste la recherche des zones réflexes plantaire ayant une modification de leur texture Ce sont les réflexes principaux qu’il faut toujours stimuler en priorité, quels que soient les troubles décrits par les patients, car ils agissent sur les organes, glandes ou parties du corps qui en ont le plus besoin. Leurs localisations peuvent être en corrélation avec les troubles décrits par la personne bien que ce ne soit pas toujours le cas.
Le corps humain doit être vu dans sa globalité, pour cette raison, un « dysfonctionnement » sur un organe peut avoir des conséquences sur une tout autre partie de notre organisme, même sans logique apparente. La « normalisation » des zones réflexes s’observe souvent entre deux séances, mais aussi parfois pendant la séance.
En plus de cela, le réflexologue va stimuler un ensemble de réflexes secondaires. C’est là que l’entretien préalable prend tout son sens. En effet, en fonction des troubles décrits par le patient le réflexologue applique des protocoles précis qui permettent d’avoir une action plus globale. Ils agissent sur le système nerveux, le système hormonal et aussi sur d’autres organes et parties du corps qui sont en relation avec les troubles du patient.
Les réflexes secondaires sont stimulés systématiquement, même si leur texture est « normale », bien qu’ils soient travaillés de façon moins intensive que les réflexes principaux. La stimulation d’un réflexe obéit à certaines règles. La pression doit être juste. Trop faible, elle ne déclenche pas la boucle réflexe et n’a donc aucune efficacité, trop forte elle engendre une résistance qui diminue la réponse réflexe.
Quoi qu’il en soit, une pression juste peut engendrer une certaine gêne ou douleur transitoire qui sera vite oubliée aux vues des répercussions positives sur l’organisme. Une zone réflexe primaire sera travaillée parfois jusqu’à cinq minutes, et ce plusieurs fois par séance.